Feuilles volantes :3

Allez, je continue sur ma lancée, et puisque le scanner est toujours mort pour l'instant, je posterai ici ben.. les tites choses écrites tirées de mes pensées emmêlées (vous suivez hein >< ?)

Donc bon pour l'instant il n'y a qu'un ptit texte, une sorte de début d'histoire que j'avais écris sur mon brouillon de maths au bac, pask c'était assez chiantos les maths..
allez hop c'est en dessouus


La pluie. Toujours cette pluie. Elle tombait, depuis maintenant un mois, sans discontinuer, ruinant les pales rayons de soleil qui tentaient de nous montrer le jour.. la lumière du jour. La nuit commençait déjà à envelopper de son ombre le pauvre quartier résidentiel. Ces quelques vieux immeubles gris, à moitié délabrés par le temps, faisaient planer leurs ombres fantômatiques si loin que l’on ne pouvait apercevoir qu’elles. Entre ces si grandes et tristes silhouettes devait se dresser là un petit coin de verdure et de détente pour ceux dont la vie devenait un peu trop déprimante, voire invivable. Mais le petit parc était juste supposé être cet endroit idéal, presque idyllique, et la réalité pouvait hélas sembler différente des suppositions.
Le souvenir qui reflue, lorsque je repense (dans des moments où le sort du reste du monde m’importe peu) à mon arrivée dans ce quartier, reste l’amère découverte de ce petit lieu. A peine débarqué des transports qui nous avaient ramenés de la gare ferroviaire, alors que tout le monde se dirigeait méchaniquement vers le centre d’accueil découvrir son nouvel appartement qui n’avait à envier à celui du voisin que le numéro, mon regard s’était porté sur le grand panneau en bois clouté au chêne centenaire. La curiosité m’avait invité à découvrir ce sinistre lieu. Un peu après mon passage sous le panneau de bois pourri où l’on pouvait lisiblement lire « Le petit parc Vert », je me souviens que j’avais pu observer quelques dizaines d’arbres pourvus de rares et symboliques branches, sans la moindre présence de feuilles, de fleurs ou de verdure. Les petites touffes d’herbe jonchant le chemin de cailloux et de graviers étaient ternes, sales, sans vie. Des lampadaires aux ampoules brisées et fils arrachés m’accompagnèrent sur la fin de ma petite visite, là où entourée de bancs à l’état lamentable, j’avais découvert l’élément final aux composants qui donnaient au lieu tout son glauque et son sinistre, une balancoire à l’armature métallique rouillée d’où pendait deux morçeaux de corde, sans rien au bout qu’un petit balancement au gré d’une petite brise fraiche. Tout ce triste et sinistre paysage, ainsi que la puanteur d’une petite mare, située non loin de là, qui s’étendait un peu trop à mon goût, refirent naître en moi l’envie pressante de découvrir le numéro de mon nouveau logement. En trois ans, rien n’avait changé.
Mais si je me souviens encore particulièrement de ce petit parc, cela doit etre dû au fait que c’est par ce petit parc qu’ils sont arrivés, pour nous chercher, durant cette nuit si sombre, sous cette pluie glaciale.

***

Perso j'adore ^^ C'est le genre de style que j'aime : looongues phrases, et pourtant des idées claires, avec une histoire énigmatique !

SUITE >< ze veeee

moi z'ai déjà tout diiiis (et j'veux passer en avant première pour la suite) >.<

Vuii vuii la suite, ben quand z'aurai un peu moins la flemme, mais il y en aura une, j'lai déjà commencée ^^

Et piis merchii :b