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 FICTION : la Terre Rouge (inachevé)

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YuuWaku
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YuuWaku


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MessageSujet: FICTION : la Terre Rouge (inachevé)   FICTION : la Terre Rouge (inachevé) EmptyMar 17 Juin - 22:12

Fiction écrite pour un concours. Que finalement j'ai râté xD (trompée dans la date de fin :'-( )
J'voulais la continuer pour moi mais j'ai arrêté... Pourquoi ? J'ai lu Castlevania (le manga) y'a une semaine et ça m'a fait un choc... C'EST TROP PAREIL >< (sur certains points xD) Ca m'a dégoutée, j'voulais pas être accusée d'inspiration abusive voire de plagiat donc j'ai stoppé net v___v*

L'histoire est basée sur le concept de l'alchimie (j'aime cette science magique =D) dans une époque éloignée...
L'objet central est cette fameuse terre rouge dont le héros, le discipile/protégé de l'alchimiste, ignore la véritable nature...
J'écrirai peut-être la suite un jour...

***Fiction à la suite***
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MessageSujet: Re: FICTION : la Terre Rouge (inachevé)   FICTION : la Terre Rouge (inachevé) EmptyMar 17 Juin - 22:13

(y'a quelques changements à faire, se dit Yuu en relisant...)


Dieu a fait un magnifique cadeau aux êtres vivants qui peuplent la terre, le ciel, et les mers : le pouvoir de donner la vie. Mais à ce présent fascinant et dangereux, Il avait posé des conditions : ainsi, seules les femmes pouvaient enfanter, et cela avec l’aide d’un homme. Le fruit de leur union devait être conçu dans l’amour, ou dans un besoin de perpétuation de l’espèce ou d’un héritage culturel. Chaque créature respecta alors la volonté du Tout-Puissant.

Malheureusement, l’Homme est un être indomptable et, très vite, Il désobéit à Dieu.

Un second trait remarquable chez les hommes est cette étrange manie à rejeter leur infortunes sur le dos des marginaux jusqu’à ce qu’ils deviennent aux yeux de tous des boucs émissaires. Ainsi, la peur de l’inconnu et l’incompréhension avaient dégénéré en haine vis-à-vis de mon maître. Car celui-ci a su comment passer outre les lois de Dieu.

Mon maître sait maudire la terre du bout de ses doigts. Il m’a raconté que la première fois où l’on l’avait surpris à insuffler la vie à des éléments inanimés, on l’avait chassé. Il avait alors du se réfugier dans ce vieux manoir, perdu au cœur d’une forêt où personne n’osait se rendre, où nous habitons ensemble à présent. Il était alors un enfant, tout comme je le suis maintenant.

Ôtez-vous vite l’idée que mon maître tienne le statut d’ensorceleur ou de sataniste (c’est là le jugement trop rapide qu’ont soutenu les habitants du village). En vérité, il ne blesse personne, et ne crée que dans un but rationaliste : celui de se rapprocher au plus près de la création divine, de copier la réalité, voire d’en créer une autre. Jamais il n’a osé invoquer de démon ; ses seules fabrications qui se rapprochent de l’idée d’un diable ne sont que des fées ou quelques chimères. Cependant, ses œuvres s’essoufflent vite, comme la flamme vacillante d’une bougie ; elles finissent toutes par mourir d’épuisement, comme inadaptées à notre vérité.

« Seul Dieu peut offrir l’éternité de l’âme. Et mes créatures ne sont que des poupées sans cette étincelle indispensable qu’est l’esprit. » Me répétait-il sans cesse.

Je ne le voyais jamais dormir. Il errait toujours, tel un fantôme, à la même allure, dans les couloirs sombres de la bâtisse délabrée, sans même la lueur d’une chandelle pour le guider. Le soir, lorsque j’allais au lit, je le laissais seul dans son laboratoire aux allures de chantier. Tel un roi parmi ses concoctions aux couleurs fantaisistes, l’alchimiste s’élançait, fabriquait, modifiait, recherchait, sans jamais épuiser sa passion ni son corps. Avant que je ne le quitte, chaque nuit, il me prévenait d’une voix glaciale :

« Lave-toi correctement visage, pieds, et mains. »

Pourquoi tant de prudence me direz-vous ? Se montrerait-il paternel à mon égard ? Détrompez-vous. Il s’agissait en fait d’une précaution quant à un élément indispensable à sa magie : la terre rouge.

Ce terreau aux nuances quelque peu rougeâtres semblait être l’engrais indispensable à ses mélanges. C’était là la pincée finale dans la fusion des ingrédients d’où naissaient la plupart de ses créatures les plus merveilleuses et les plus vivaces. Mais quelle était-elle vraiment, cette fameuse terre rouge ? Peu bavard de nature, mon maître m’éclairait encore moins sur ce genre d’énigmes. Un mystère pourtant omniprésent dans sa vie, car la poussière empourprée produite par cette terre avait déjà recouvert le sol du laboratoire et teint à jamais la paume de ses mains. Il la disait malsaine, et me priait donc de ne jamais la laisser empreindre ma chair. D’ailleurs, il allait se fournir seul, et en ramener souvent tonneaux entiers. Jamais il n’avait accepté ma compagnie jusqu’à la provenance de cette terre, ce qui ne faisait que renforcer mon ignorance vis-à-vis de cette dernière. Il partait seul, quelques fois pendant plusieurs jours. Mais parfois, cela ne lui prenait qu’une nuit, comme s’il se rendait simplement au village. La source de cette terre se déplaçait-elle ?

Je me souviens d’un mois glacial durant lequel mon maitre avait du se cloitrer dans la cave et évitait tout signe extérieur d’activité. Car au cours de cet hiver-là, une gigantesque chasse aux sorcières avait parcouru le pays en passant par notre région. Mais l’existence de mon maître avait pris des allures de légendes dans la conscience collective, si bien qu’aucun groupe en colère ne s’était pressé aux portes de notre asile. J’étais alors chargé d’apporter de quoi se sustenter à mon maître, dissimulé dans l’ombre, immobile, comme une bête apeurée.

(...)

A suivre...
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